Changement d’échelle et changement social

Chaque mois, nous vous présentons un extrait du rapport d’enquête auprès des membres 2016-2017 pour mettre en valeur l’expression d’une attente particulière du réseau.

Ce mois-ci : Changement d’échelle et changement social


Extrait du rapport d’Enquête auprès des membres 2016-2017 : « Les membres s’expriment sur leur réseau »

 

Une évolution se fait sentir chez les membres du réseau : la nécessité d’inscrire ses actions dans une dimension plus globale.


Le changement d’échelle
devient un enjeu majeur pour de nombreux membres.

 

Pour cette dirigeante de plateforme, « nos métiers évoluent. Parmi les nouveautés, le changement d’échelle. Comment peut-on soutenir la mise en œuvre de stratégie de changement d’échelle ? »

Ainsi, appartenir à un réseau comme le F3E peut aussi apparaître comme une opportunité de tisser des liens en vue de pouvoir développer des projets communs en consortium, une manière de répondre au changement d’échelle par la recherche d’alliances.

Le changement social.

 

Plusieurs des organisations interrogées se positionnent désormais comme actrices de changement social (ou de transformation sociale).

Cette évolution réinterroge la relation partenariale souvent ancienne sur les territoires  d’intervention.

Pour le directeur d’une ONG, « notre organisation s’engage résolument dans le changement des rapports de domination et donc réoriente ces capacités vers la structuration des populations pauvres. Avec nos partenaires, nous ne sommes que des moyens. L’institution passe après les changements. Notre partenariat avec les ONG nationales devient une Alliance au service de la transformation sociale ».

Afin de mieux mesurer l’impact de leur action sur une plus grande échelle et mieux apprécier leur contribution au changement social, les membres expriment un vif intérêt pour de nouveaux outils d’appréciation mêlant qualitatif et quantitatif.

Des outils permettant aussi d’apprécier les effets de l’action sur un plus long terme ainsi que des actions dites « soft ».

Le même directeur d’ONG affirme : « En premier lieu, le F3E doit aider à  répondre à la question : en quoi notre action est-elle contributrice de changement social ? Dans un deuxième temps, le F3E doit défendre l’importance de la solidarité internationale comme vecteur de changement social. Nos attentes vis-à-vis du F3E : de l’ingénierie de formation et la production d’outils de questionnement autour de sa contribution à la transformation sociale. »

Découvrez le rapport complet de cette enquête :

rapport enquête