L’apprentissage au service de l’action

Chaque mois, nous vous présenterons un extrait du rapport d’enquête auprès des membres 2016-2017 pour mettre en valeur l’expression d’une attente particulière du réseau.

Ce mois-ci : L’apprentissage au service de l’action.

Chaque mois, nous vous présenterons un extrait du rapport d’enquête auprès des membres 2016-2017 pour mettre en valeur l’expression d’une attente particulière du réseau.

Ce mois-ci : L’apprentissage au service de l’action.


Extrait du rapport d’Enquête auprès des membres 2016-2017 : Les membres s’expriment sur leur réseau.

 

Pour les personnes interrogées, l’investissement dans une démarche de gestion des connaissances doit avant tout générer de l’apprentissage pour l’organisation. Un apprentissage directement utile pour améliorer l’action.

Cette gestion des connaissances doit contribuer à valoriser l’expertise développée par l’action, en interne et auprès des partenaires. Elle permet la mémoire de l’action, mais une mémoire à son tour directement réinvestie au profit de l’action.

 

L’accompagnement proposé par le F3E ne doit pas se situer du point de vue théorique. Sa fonction est d’interroger la pratique pour identifier des applications concrètes au service de l’amélioration des projets. « On attend du F3E qu’il produise des outils appropriables rapidement », dit un chargé de mission d’une ONG de taille moyenne. Pour la directrice d’une ONG, « on a toujours le souci, dans la diffusion des outils méthodologiques du F3E aux équipes, de la pertinence par rapport à l’amélioration de l’action sur le terrain ».

 

Les membres souhaitent investir dans la gestion des connaissances pour un double objectif :

  • S’outiller d’un point de vue méthodologique. « La spécificité du F3E, c’est la méthodologie, hier sur l’évaluation, aujourd’hui sur la conduite et la mesure de l’impact social » (dirigeante d’ONG) ;
  • Partager une culture de l’évaluation et de la capitalisation, ou plus généralement de la prise de recul sur l’action menée, avec leurs pairs et leurs partenaires.

 

On peut distinguer plusieurs besoins forts, exprimés en entretiens, auxquels est censé correspondre l’investissement dans une démarche de gestion des connaissances :

  • Prendre du recul, s’interroger sur ses pratiques. « La principale valeur ajoutée du F3E, c’est l’appui financier et technique pour aider à s’interroger, car on a tous du mal à prendre de la distance » (chargé de mission d’ONG) ;
  • Capitaliser dans le but de transmettre le savoir acquis et l’expertise ;
  • Accompagner les partenaires du Sud à la gestion des connaissances ;
  • Animer des échanges entre pairs ;
  • Améliorer la diffusion et l’appropriation des publications des membres.

 

Le F3E doit aider ses membres à valoriser leurs pratiques, mieux les partager et les transmettre dans un objectif d’apprentissage. « Le F3E permet de légitimer la démarche d’identification des pratiques, pour nourrir le réseau » (coordinatrice des programmes d’un réseau).

rapport enquête