Retour sur les cafés du COTA : Comment être acteur de changement social ?

Autour de cette question s’est déroulée une journée d’échanges, le 7 mai dernier, dans les suites de la contribution du COTA au guide  « Agir pour le changement » édité par le F3E. Découvrez les réflexions clefs du débat.

Sociologue, économiste, praticiens de la coopération au développement et de l’action publique belge, consultant en évaluation publique : cette diversité d’acteurs et de regards a enrichit les échanges de cette journée.

Découvrez les réflexions et points de débats partagés :   

  • Le changement en sociologie est toujours de nature sociale. Il est permis par la conflictualité, soit la tension entre courants divergents, et s’inscrit dans un temps long (Grégoire Lits, sociologue)
  • Questionner la capacité de certains acteurs à « inventer au quotidien des solutions davantage en adéquation avec leurs valeurs » nous éclaire sur les acteurs de changement social : militance au sein de mouvements sociaux et démarche de développement personnel constituent les deux éléments de cette capacité (Vincent Commenne, économiste formé à la psychologie humaniste)
  • Il parait nécessaire de rendre plus flexibles nos approches pour avancer de façon itérative et trouver des alternatives aux outils « cadrants » (La coopération technique belge – CTB)
  • La complexité des situations rencontrées, en particulier dans des pays aux contextes instables, met en avant la plus-value d’une réflexion sur l’évolution de l’organisation et des accompagnements qu’elle peut proposer (Avocats Sans Frontière)
  • Lier évaluation et changement permet de relancer la question de la finalité de l’action publique et de la complexité de l’évaluation de son impact social (consultants en évaluation des politiques publiques / représentant de commune)

Alors que le changement social fait l’objet de nombreux débats, quelle est la place et la perception de la stabilité ?

Un consensus semble émerger sur la place centrale, et jusque-là négligée, de l’acteur dans le changement. Pour autant, si certains évoque d’une société où l’individu veut être reconnu comme singulier, n’est-ce pas surresponsabiliser l’individu au détriment d’une responsabilité collective du social ?

Cette journée s’inscrit dans une série de rencontres qui ont pour vocation d’informer et d’ouvrir le débat et de l’enrichir d’une diversité de regards. Plus d’infos 

La collaboration COTA et du F3E se poursuit par ailleurs autour des questions du suivi du changement à travers l’échange d’expériences menées par nos membres.