Partenariat, décloisonnement et mise en cohérence
Chaque mois, nous vous présenterons un extrait du rapport d’enquête auprès des membres 2016-2017 pour mettre en valeur l’expression d’une attente particulière du réseau.
Ce mois-ci : Partenariat, décloisonnement et mise en cohérence
Extrait du rapport d’Enquête auprès des membres 2016-2017 : « Les membres s’expriment sur leur réseau »
Les personnes interrogées constatent une très nette évolution des rapports avec leurs partenaires du Sud, plus professionnels et plus formés. Cette évolution appelle, selon elles, à un repositionnement de leur rôle dans l’accompagnement et le partenariat.
Ce changement de posture nécessaire permet alors de poursuivre la mise en œuvre d’objectifs variés :
- Inscrire les partenariats dans une dimension plurielle d’alliance et de réseau autour d’objectifs partagés ;
- Mieux travailler en réseau et mieux évaluer la plus-value du travail en réseau ;
- Rechercher une dimension pluri-acteurs et une synergie entre différents secteurs et niveaux d’acteurs ;
- Mettre en cohérence les actions de solidarité en France et à l’international, et réinvestir l’expérience des structures membres au Sud sur des territoires en France.
Un chargé d’études d’une ONG très expérimentée l’affirme, « nous adoptons une stratégie de diversification en réponse aux besoins du Nord en matière de développement (politique de la Ville par exemple) ». Un chargé de mission d’une autre ONG indique que « pour nous, l’enjeu, c’est comment valoriser notre longue expérience en Afrique dans nos nouveaux projets France »;
- Pour les collectivités territoriales, valoriser leur action de coopération dans leur projet de territoire. « Avec la croissance forte du nombre d’agents et d’agentes, on a besoin d’ouvrir la collectivité à l’international, par des échanges et du compagnonnage » (responsable coopération internationale d’une collectivité).
- Rechercher un plus grand continuum entre le secteur de l’urgence humanitaire et celui du développement. Pour la chargée d’évaluation de la branche française d’une ONG internationale, « le F3E est très “développement”. On manque d’outils pour faire du lien entre urgence et développement » ;
- Pour certains membres, s’ouvrir à des partenaires issus du secteur marchand.
Les membres demandent que le F3E les accompagne et les outille davantage sur la relation partenariale au-delà du renforcement de capacité, sur l’accompagnement à l’autonomie par exemple.
Découvrez le rapport complet de cette enquête :