Entretien : Donner un sens nouveau aux actions de coopération grâce à la capitalisation.
Catherine Perepelytsya, chargée de mission coopération internationale au conseil départemental de la Seine-Maritime a participé à notre e-formation à la démarche de capitalisation. Dans cet entretien, elle nous livre son expérience.
Qu’est-ce qui vous a motivée à rejoindre cette e-formation ?
La crise sanitaire nous a contraint-e-s d’ajourner les événements de notre collectivité et nous avions du temps disponible. J’ai ainsi pu saisir l’opportunité de participer à l’e-formation du F3E pour renforcer mes compétences en matière de capitalisation des expériences.
J’ai vraiment apprécié ! La plateforme d’e-formation Moodle est accessible et intuitive. Au-delà de l’outil, Claire et Rodrigue rythment l’apprentissage et le rendent fluide et dynamique. Avec ce format sur cinq mois, on peut progresser tout en douceur. On prend confiance, on s’approprie les clés pour se lancer dans la démarche et l’impact sur nos actions n’en est que plus fort.
Quel contexte vous a incitée à vous lancer dans la démarche ?
Depuis 2014, nos partenaires, rassemblés au sein d’un réseau d’associations basées en Seine-Maritime, rencontraient des difficultés à mener leurs actions de coopération internationale au Burkina Faso. Crise politique et sécuritaire, déplacements de population, crise sanitaire : cette série d’événements a perturbé la façon dont le réseau travaillait avec ses partenaires «terrain».
La capitalisation des expériences se présentait comme une piste pour relancer cette coopération.
Que vous a apporté l’e-formation et qu’attendez-vous de la suite de la démarche ?
En parallèle de la formation collective, l’équipe de formation du F3E nous a apporté un appui personnalisé. Ce dernier portait à fois sur la clarification des termes de référence de la démarche et la co-animation d’un atelier de lancement avec le réseau associatif. Avec des participant-e-s sensibilisé-e-s aux enjeux, nous pouvons démarrer le processus sereinement.
La prochaine étape est l’organisation d’un atelier Ligne de temps. Il s’agit de mettre en parallèle les événements externes venus perturber la coopération entre 2014 et 2020 et ceux vécus au sein du réseau associatif. Nous espérons que cet exercice, ainsi que la démarche de capitalisation dans son ensemble, permettront au réseau de prendre conscience du chemin parcouru et de sa capacité d’adaptation. Tous ces temps communs ont pour vocation de recréer du lien avec le réseau associatif et de donner un sens nouveau à ses actions de coopération.