Améliorer l’efficacité des évaluations

Les évaluations sont banalisées. Ce constat a conduit le F3E à réfléchir à l’efficacité des évaluations qu’il soutient et à mener une capitalisation sur ce thème.

Sous la direction de Daniel Neu (GRET), avec la collaboration d’Annette Corrèze (Présidente IRAM), Christophe Mestre (CIEDEL), Sylvie Robert (consultante indépendante), Géraldine Pierrot, Caroline Brandt et Yann Grandin (F3E)

L’initiative de la présente étude est née du constat de la banalisation des évaluations, exprimé lors de l’Assemblée Générale de 2002. Celle-ci a amené le F3E à réfléchir à l’efficacité des évaluations qu’il soutient. C’est pourquoi l’association a décidé de conduire une capitalisation sur ce thème, appliquant ainsi à ses propres pratiques une démarche de qualité proposée aux Organisation de Solidarité Internationale (OSI).
Cette capitalisation vise à identifier les changements attendus et produits par une évaluation chez les différentes Protagonistes d’un projet ou d’une institution évaluée, ainsi qu’à comprendre les mécanismes de changement initiés par une évaluation et à identifier les conditions de ces changements. Elle s’adresse à deux types d’acteurs : d’un côté, les instances du F3E, de l’autre, les membres du F3E et l’ensemble des acteurs de la solidarité internationale ayant une pratique de l’évaluation externe.

Deux documents ont donc été réalisés. Le premier, intitulé « Notes à l’Assemblé Générale du F3E », présente un certain nombre de conclusions et recommandations élargies au dispositif F3E dans son ensemble afin de lui permettre d’accompagner plus efficacement ses membres. Il est résumé dans l’introduction de ce document. Le second constitue un « mode d’emploi de l’évaluation » en vue d’une meilleure maîtrise du processus par les acteurs concernés.