Des ressources pour prendre en compte la perspective de genre dans les actions de défense de l’environnement
Le F3E a mandaté des consultantes pour accompagner 3 projets de défense de l’environnement à l’intégration du genre. L’accompagnement s’est déroulé en plusieurs étapes et a donné lieu à la production de diverses ressources.
Une note d’enjeux
D’abord, les consultantes ont cadré les enjeux de genre en lien avec la défense de l’environnement et le soutien aux
défenseur-e-s de l’environnement.
Cette note étudie notamment l’action pour défendre l’environnement comme un engagement à haut risque, insuffisamment protégé et objet de violences spécifiques liées au genre. Elle propose également un état des lieux critique des initiatives de la société civile sur l’intégration du genre dans ce secteur, avant de proposer des hypothèses de travail, pistes d’action et perspectives pour l’intégration d’une perspective de genre dans leurs actions par les ONG.
Une formation collective
Les équipes des trois projets accompagnés ont suivi une formation collective – et multilingue ! – pour une meilleure intégration du genre dans leurs projets. Cette formation a donné lieu à un manuel très complet, qui suit les 4 sessions de formation en distanciel proposées aux ONG porteuses de projets.
Il revient notamment sur les concepts-clés (diversité, équité, inclusion, intersectionnalité, écoféminisme…), donne des informations pratiques sur les choix pédagogiques effectués par les formatrices, propose une contextualisation des projets des participant-e-s (Bassin du Congo, Bassin de l’Amazone) et met en valeur un important travail autour des indicateurs de genre.
Les consultantes ont également rappelé quelques définitions de concepts-clés autour de la perspective de genre (cf. PDF Définitions) et identifié avec les participant-e-s des bonnes pratiques et des écueils à contourner dans l’intégration du genre dans les projets (cf. PDF Bonnes pratiques genre).
L’appui a été mis en œuvre par Mathilde Bullot, Hermine Tuekam Kouam et Maria Scaniello Negris, et s’est adressé aux équipes des projets de Rainforest UK, Transparencia International Brasil et UICN-NL (National Committee of the Netherlands Foundation) qui prennent place respectivement dans le Bassin du Congo, au Congo Brazzaville, et dans le bassin de l’Amazone (au Brésil et au Pérou).