L’AFD, la Fondation de France et le financement des ONG à Haïti
Face au séisme de 2010 à Haïti, une mobilisation internationale importante s’est déployée et suscite, cinq ans après, plusieurs interrogations. L’étude de l’AFD et de la Fondation de France tente d’y répondre.
En 2010, le séisme qui a touché Haïti a dévasté le pays dans son ensemble. Une mobilisation internationale exceptionnelle s’est déployée, avec l’espoir d’une reconstruction profonde du pays.
Parmi les nombreuses actions menées, certaines l’ont été avec succès, avec l’implication des Haïtiens dans des dynamiques durables. Cependant, l’aide internationale a fait l’objet de nombreuses critiques.
L’après-séisme en Haïti est typique de ces situations de crises qui brouillent les cadres d’intervention de l’aide internationale. Les acteurs se superposent et tentent de s’adapter à un contexte mouvant. La nécessaire réponse à la situation d’urgence bouleverse les programmes de développement préexistants.
- Cette réflexion est liée aux interrogations actuellement présentes dans le monde de la solidarité internationale et de l’humanitaire
- Comment accompagner efficacement les ONG de développement dans la réponse à la crise ?
- Comment contribuer à renforcer durablement la société civile haïtienne ?
- Comment soutenir les ONG et éviter les écueils d’une aide qui déstabilise la société civile et l’État ?
- Comment exploiter la complémentarité entre les bailleurs de fonds ?
A travers une étude conjointe, l’AFD et la Fondation de France tentent d’apporter des réponses à ces interrogations, 5 ans après le séisme.