7 bonnes raisons d’avoir participé aux Journées Françaises de l’Evaluation (JFE) !

Les 18 et 19 juin, la Société Française d’Evaluation (renvoi sur leur site) organisait ses XII° Journées Françaises de l’Evaluation très réussies qu’il s’agisse des contenus, de l’organisation ou de la convivialité. Nous y étions !

La SFE proposait, les 18 et 19 juin, deux jours d’ateliers, de conférences, de tables rondes animés en simultané par ses membres ou par des exposants du 1° salon du pilotage de l’action publique. Une diversité d’activités au choix parfaitement organisées et généralement très intéressantes pour les 450 participants.

Impossible de participer à toutes ! La sélection F3E est donc totalement subjective. Voici, tout de même, nos 7 bonnes raisons d’y avoir participé :
Raison n°1 : le Dictionnaire terminologique de l’évaluation. Présenté à l’accent québécois, fruit de six ans d’efforts de l’ENAP de Québec, 80 termes clefs de l’évaluation définis de façon pédagogique et illustrée. Il parait indispensable pour tous les acteurs de l’évaluation. Serait disponible à la Librairie du Québec à Paris.
Raison n°2 : le débat entre Théorie de l’Action (titre donné par la SFE à son atelier) et théorie du Changement (utilisé par des intervenants étrangers). D’un coté, focus sur le projet, la politique et ses résultats… de l’autre, regard plus large sur les acteurs, leurs pratiques et leurs relations. Bien plus qu’une question de sémantique !
Raison n°3 : la Théorie de la « preuve » (Evidence Based Policy). Une approche très en vogue actuellement (trop longue à expliquer ici). Une volonté d’objectiver, en toute transparence, les résultats et les niveaux de « preuves » d’une politique. Une recherche de « preuve » d’effets d’abord avec des outils type Randomisation contrôlée. La force de l’empirisme, la confrontation aux faits plutôt que le pouvoir de l’expert. « Quand les preuves d’efficacité aux USA suffisent à agir, les français ont besoin d’expliquer d’abord les mécanismes… » Encore un sujet passionnant !
Raison n°4 : Evaluation et Big data. En guise d’autopromotion, deux consultants du cabinet EY ont présenté comment l’utilisation des données, issues du web ou de réseaux sociaux comme Twitter, transforme le métier du conseil et de l’évaluation. Non pour remplacer l’analyse mais pour l’accès à moindre coût, de façon rétrospective ou en temps réel, d’une masse de données inédites. Des solutions logicielles simples existent déjà et permettent, de plus en plus, à de petites organisations d’accéder aux données.
Raison n°5 : le « design de services », « design des politiques ». Ou comment utiliser les techniques du design pour concevoir, tester et mettre en œuvre des politiques (diagnostic usagers, conception de prototype, crash test, évaluation opérationnelle, généralisation, etc.). Comment considérer qu’une idée insuffisamment claire ne peut être représentée visuellement. Comment mobiliser des graphistes designer pour retracer des parcours d’usagers… ou mieux de non usagers ! Donne envie d’approfondir le sujet !
Raison n°6 : le REVMED, Réseau Evaluation Méditerranée. Quand les chargés « Evaluation » de collectivités françaises du littoral méditerranéen se constituent en réseau informel pour s’entraider afin d’ancrer l’évaluation sur leurs territoires, on ne peut qu’applaudir. Quand l’un d’entre eux conçoit, hors temps de travail, un jeu pédagogique (type jeu de société) pour encourager les collègues d’autres régions à les imiter. Bravo !
 
Raison n°7 : Des rencontres facilitées par une animation et une convivialité savamment pensées. Une logistique parfaite dans le beau Centre des Congrès de Montpellier, des espaces de rencontre spacieux et conviviaux… des animations réussies. Tous les ingrédients pour faciliter les rencontres professionnelles utiles étaient réunis. Le F3E en a bien profité.
Encore bravo à l’équipe d’organisation de ces JFE !